mercredi 18 janvier 2012

L'Homme qui valait 500 Milliards... de dettes!

Buzz it
Souvenez vous, nous sommes en 2007, une drôle de marionnette désarticulée gesticulante de partout comme un chien qui aurait des vers au cul se présentait à la quinquennale mascarade star académicienne appelée "élection présidentielle"...

Et cette rencontre entre les français et leur futur chef d'état, il ne faut pas la louper!
Ainsi donc il est de bon ton de faire rêver les foules avec des promesses qui vont avoir bien du mal à être tenues...

Justement, celui qui finit par l'emporter au second tour avec presque 53% des suffrages ce présentait comme  le candidat de l’ "État Modeste", celui qui allait baisser les impôts et relancer la croissance à coup de "travailler plus pour gagner plus!", bref ramener l'équilibre du budget tel un bon père de famille.


En janvier 2007, l’estimation financière la plus haute de ce qu'allait couter son programme dépassait à peine les 50 milliards d’euros...

Et bim paf badaboum, aujourd'hui Marianne sort un article du bilan de l'ère du bling bling!

En effet, en s'appuyant sur un livre écrit à quatre mains par Emmanuel Lévy et Mélanie Delattre, respectivement journalistes à Marianne et au Point, ils ont évalué la facture du quinquennat de Robin de l'Elysée (celui qui vole aux pauvres pour donner aux riches) à la modique somme de 500 Milliards d'Euros!

Alors bien évidemment il y a eu (ou a, en fait on ne sait plus vraiment...) la crise, mais les deux journalistes n'ont pas manqué de dissocier le déficit conjoncturel de celui structurel.
Bref jamais la France n'aura été aussi appauvrie sans une guerre mondiale au préalable et Sarkozy pourra se chercher des excuses avec la crise survenue par les subprimes, sa politique et la gestion de notre pays n'aura pas arrangé la situation, bien au contraire...

En multipliant les cadeaux aux  riches en réduisant le pouvoir d'achat des pauvres par la même occasion (la fameuse TVA sociale qu'on brandit comme une solution ineluctable pour sortir de ce bourbier et qui ne suffira pas d'ailleurs...) et les réformes utopistes (par exemple celle des retraites qu'il faudra revoir non pas forcément pour l'allongement du temps de travail mais par son financement par le travail qui n'aura justement cessé de se raréfié pendant son mandat) sans réduire les dépenses publiques comme il s’y était pourtant engagé, le trou de la dette n'aura cessé de se creuser inexorablement aux rythmes des sorties du Sarko One, la dépense la plus significative épinglée par la cours des compte sur les voyages présidentiels en hausse de 40%, pour ne citer que cet exemple!

Pour conclure, il est grand temps que le chômage augmente encore de quelques têtes en y mettant en Mai, le président et ses sbires, et un peu plus tard une bonne partie de hémicycle localisée sur sa droite même si le peuple n'y comprend visiblement pas grand chose tant la réélection de cet imposteur est toujours possible et que pour le détrôner les autres candidats ne seront pas avares de jouer le jeu de la Star Académie en voulant séduire de promesses follement optimistes mais tellement irréalisables...

vendredi 6 janvier 2012

Cinoch 2011, entre remake, reboot et rebouse...

Buzz it
Fan de cinéma et surtout de la subversivité des films de genre, j'avais envie de vous dévoiler mon TOP et mon FLOP du paysage cinématographique de l'année 2011 tout en faisant un parallèle purement mercantile de la machine hollywoodienne de nous faire bouffer de la merde genre style genre TF1...

Mais c'est de votre faute, bande de nazes!

J'ai vu le premier Transformers et pas les suivants, deux Twilights de trop (bien que le premier avait un genre et un style presque nouveau...), je me suis arrêté au binoclard à la petit baguette au 4ème épisode et à Saw 4 même si dès le 3 je me délectais de penser aux saucisses et sauquettes à venir...

Ainsi donc, nous, le public des salles obscures sommes nous autant lobotomisés par ce que les grand studios hollywoodiens veulent nous faire regarder que l'on est en votant n'importe quoi à une élection présidentielle?

De nos désirs complices de voir des remakes, des reboots, des copies japonaise à la sauce States (ça ressemble à de la sauce soja mais en ketchup!), avons nous innocemment obligé les financiers du cinéma à nous servir de la merde?!

Oui et non, car ce serait trop simple!

Donc voici pour moi le TOP de l'année en se référant au thème de ce billet, la Planète des Singes les Origines!

Certes on est dans le cas d'un remake, reboot (déjà ça fait beaucoup!) et en plus l'histoire repose essentiellement sur la réussite des effets spéciaux de Weta (cf Avatar), mais que ces SFX servent le film déjà par le jeu d'Andy Serkis qui aura surement son nom un jour dans le Petit Larousse et le Gros Robert  comme étant L'ACTEUR numérique du début du 21ème siècle!

Souvenez vous, Golum mon précieux, c'était lui, King Kong, c'était encore lui et ici encore en singe mais pas un gorille aux testostérones gonflées par une blonde... mais un Singe pensé, soit César, c'est lui!

En effet, bien que le projet repose sur ses épaules d'acteur numérique dont il a fait son fond de commerce depuis le Seigneur des Anneaux, il ne faudrait pas oublier le jeu des acteurs biologiques qui sont tous excellents en plus d'un script intelligent qui a été oublié malheureusement par Tim Burton lors de la précédente tentative de relancer la franchise :(

Et dieu sait que j'aime Timmy et que je rêve tout de même un jour que le roman de Pierre Boule soit adapté au cinéma... Chose peu évidente d'ailleurs depuis le buzz de La Redoute, tant une quéquette même pas en érection est aujourd'hui proscrite au cinéma au moins en dessous d'un PG-13 comme en image même si elle ne fait pas de mal... Cela me donne envie de montrer la mienne à la radio, ça doit être possible ^^

Ouaip dans le roman pour ceux qui n'ont pas eu la chance de le lire quand Ulysse Mérou arrive fort malencontreusement sur la Planète des Singes, les humains sont à poils comme les singes de notre bonne vieille Terre.

Non pas que j'ai un regard lubrique de voir des mâles et des femelles de ma race à poil dans un film autre qu'un Marc Dorcel pour ne parler que des plus propres au niveau esthétique, mais il est vrai que pour adapter le roman français (Cocorico!!!) ce ne serait pas si évident sans mettre de coté cette évidence que l'homme ayant régressé à l'état d'animal, plus de parole et plus de vêtements...

Mais je ne vais pas vous faire un exposé sur la Planète des Singes sinon il faudrait aussi que je parle de la série et là ce serait comique alors que ce bulletin se veut sérieux... ^^

Ainsi donc j'en arrive au "Si mais Rien" de l'année...
Quand  ci dessus, je parle de Pierre et de Boule, c'est évidemment pour une transition pourri car là c'est clair que c'est les boules!
Et c'est à mon sens, même si plusieurs concourrait dans la même catégorie, le FLOP de l'année!

Sans encenser la version de John Milius surement gêné par la censure visuel de l'époque (quoi qu'aujourd'hui, je ne suis pas certain que des grosses loches dénudées et tout le toutim seraient les bienvenues) de ce que sont les comics, on arrive avec le film de Marcus Nispel à annihiler dans une copie blafarde ce qui faisait la force de l'original :


Le Raëlien qui détruit le village et tue les parents de p'tit conan est dans cette version tout simplement ridicule de machiavélisme qui se voudrait intelligent par rapport à la barbarie basique du culte du serpent avec autant de scènes inutiles et terriblement longues pour en arriver au triste constat que ce Conan va être une sombre blague dès les premières minutes du film. Pour avoir payé ma place au multiplex du coin, je suis resté jusqu'au bout en trouvant tout de même le temps d'aller pisser sans perdre une miette de l'intrigue. Finalement le seul avantage du film...



La Magie de Milius ne résidait que sur le Thulsa Doom (des années avant celui de .The Rock^^) interprété par James Earl Jones, sans besoin de la fille débile, gothique et schizo comme un épisode de Twilight croisé aux néanmoins bons Gingers Snaps, un Conan Charismatique dans le peau de Schwarzy là où on a un danseur d'opérette...
Sans évoquer le coté kitch des "San Ku Kaï Homme des Sables" qui ressemble au Petit Bonhomme en Mousse de Patrick Sébastien...
Et j'en passe et des meilleurs sur cette bouse de l'année...

Sinon, cette année aura aussi préparé l'avènement des Avengers en multipliant les hommes en collant avec encore une fois de bien mauvais films.
Captain America où les Sfx sont en effets particulièrement efficaces (mention spéciale pour Christopher Townsend ne serait-ce pour le travail effectué image par image sur le Steve costaud pour le transformer en  Steve gringalet, impressionnant!) mais comme ils ne servent pas une histoire qui est sans intérêt, bof bof...
Thor, ou le tort tue... Il ne se passe presque rien... Dommage :(
Et Green Lantern que je ne trouve pas vilain probablement parce que je ne connais pas le comic d'origine...

Le pire reste à mon avis à venir à la vue des trailers du prochain Spiderman...

Aïe aië, les Avengers c'est mal barré pour qu'on ait la barre!


Seul le X-Men de cette année qui reprend la franchise à zéro (et c'est pas plus mal depuis le navrant Wolverine)  m'a réellement plus!

Ensuite dans le genre remake aussi, on a eu le droit à une peloch' sympatoch' avec le World Invasion Los Angeles même si c'est un remake inavoué de la Chute du Faucon Noir où le Grand Satan est ici incarné par des aliens belliqueux.
Pour rester avec les aliens en attendant le prometteur Prometheus de Ridley Scott, le Cowboys & Envahisseurs étaient un drôle de mélange entre SF et Western avec un casting sympathique, mais avec un script bidon qui fait un film bidon. Dommage l'idée de départ était alléchante plus que le traitement qui en a été fait.
Et je n'ai pas eu le courage d'aller voir le nouveau The Thing tant celui de Carpenter m'a laissé un souvenir impérissable de qualité.





Arrivons maintenant au I spit on your Grave remake de son éponyme, ce rage and revenge est finalement bien gaulé plus dans sa première partie que dans sa seconde. Mais c'est déjà très bien!


Fright Night n'aura pas eu la même aura que Vampires vous avez dit vampires puisque l'on frise à chaque instant la parodie de l'originale sans en attendre un minimum qui laisserait s'afficher un rictus sur notre visage autre que de la moquerie...


Quant à l'évènement de l'année avec le retour en fanfare et trompettes de Scream avec Scream 4, j'ai tout simplement abandonné l'idée de le voir jusqu'au bout tant cela m'a ennuyé... C'est pour dire, je n'ai même pas eu envie de découvrir le nombre de comédiens qui ne se sont pas fait étripés avant la fin du film qui pourraient être derrière le masque et dans le certainement à venir Scream 5.

Il est d'ailleurs temps d'arrêter aussi les suites, car par exemple pour Destination Finale 4 on approchait déjà de la fin que l'on touche littéralement avec l'opus suivant (sauf la scène d'ouverture sur le pont qui vaut son pesant de cacahuète) et qui nous ramène au début de la franchise (twist final réussi!). Par contre, l'heure trente du milieu est somme toute très affligeante.


En espérant que l'année 2012 prendra soin de faire mieux que 2011 (c'est pas gagné à priori...), Meilleurs Vœux Cinématographiques 2012! :)

HORROR QUIZ

HORROR QUIZ
1) Qui a réalisé le premier Halloween ?
Dan O'Bannon
John Carpenter
Tobe Hooper
Steve Miner
Powered By: QUIZYOURFRIENDS.com